UN BRILLANTE PARA NOTRE DAME
En Diciembre de 2020 envié al Arzobispo de París, Mgr Michel Aupetit, una sugerencia para la restauración de Notre Dame: se trataba de hacer un gesto simbólico y único para que esa Catedral resultase aún más fascinante y bella, sin alterarla. Como sabemos, el gran objetivo de los arquitectos que iniciaron la construcción de Notre Dame era llenar de luz el espacio del templo; sin embargo, durante el gótico sólo se iluminaban las iglesias a través de los huecos que se practicaban en los paramentos verticales. En algunos edificios góticos he visto huecos en las claves de las bóvedas para realizar chimeneas y extraer humos, pero no conozco ningún caso donde esos huecos hayan servido para iluminar el interior del templo. Solamente el cimborrio de la Catedral de Burgos ofrece esa solución, pero ya está realizado en una época posterior (s. XVI).
Mi sugerencia es hacer un rosetón cenital en el centro de la bóveda del crucero por el que penetre la luz sobre el altar. La luz es un símbolo de Dios. Esa luz que penetra sobre el altar y se difunde por toda la iglesia simboliza también las gracias que nos llegan desde el cielo. Y será un recuerdo del hueco que se produjo al caer "la flèche". El rosetón podría tener forma de brillante. Planteo ese diseño en primer lugar para evitar falsos históricos (no sería razonable hacer un falso rosetón gótico) y también porque un brillante es la joya más valiosa que existe; el diseño de su talla ha sido muy estudiado durante varios siglos para conseguir los mejores destellos de la luz. El brillante en el centro del crucero sería también una joya que se podría ofrecer a Notre Dame en la restauración que se está efectuando.
Esa solución es congruente con el proyecto original y enriquece conceptualmente el planteamiento de la arquitectura gótica, añadiéndole la iluminación cenital en el centro de la bóveda. La solución que planteo permite conservar la identidad de Notre Dame y le dará un carácter único. Entiendo que la fidelidad al legado histórico requiere la conjunción de la identidad y el dinamismo. Mantener la identidad no impide efectuar algunas pequeñas modificaciones, como sustituir el plomo de la cubierta y probablemente aligerar la estructura, para descargar el peso que soportan los muros, dañados por las elevadas temperaturas que alcanzaron durante el incendio. Esta solución también resulta compatible con la fléche de Viollet-le-Duc, pues bastaría hacer de vidrio el pavimento de la balconada que está en la base de la fléche, que no se ve exteriormente, para que la luz del sol se introduzca en la Catedral a través del brillante. ¿Se puede realizar un brillante de esas dimensiones? (aproximadamente 3-4 m. de diámetro). En Swarovski me informaron que el brillante más grande que han realizado hasta ahora tiene 80 cm de diámetro y piensan que podrían llegar hasta 1,5 m. de diámetro, por lo que modifiqué la solución inicial, planteando un brillante central de 1,5 m. rodeado por una corona de 12 brillantes más pequeños. La nueva solución me gusta aún más. El brillante central pesará unos 300 Kg y el conjunto total 450 Kg. Esta es la solución que propongo. Me contestaron que lo estudiarían, pero después no he vuelto a tener más noticias.
UN DIAMANT TAILLÉ POUR NOTRE-DAME
En décembre 2020, j’ai envoyé à l’archevêque de Paris, Mgr Michel Aupetit, une suggestion pour la restauration de Notre-Dame: ce serait un geste symbolique et unique pour rendre cette cathédrale encore plus fascinante et belle, sans la modifier. Comme nous le savons, le grand but des architectes qui ont commencé la construction de Notre-Dame était de remplir l’espace de l’église de lumière; cependant, pendant les églises gothiques ont été uniquement illuminées par les ouvertures qui ont été pratiquées dans les murs verticaux. Dans certains bâtiments gothiques, j’ai vu des trous dans les clés des voûtes pour faire des cheminées et extraire les fumées, mais je ne connais aucun cas où ces trous ont servi à éclairer l’intérieur de l’édifice. Seul le cimborrium de la cathédrale de Burgos offre cette solution, mais elle est bien réalisée à une époque ultérieure (XVIe siècle).
Ma suggestion est de faire une rosace zénitale au centre de la voûte de la croisée à travers laquelle la lumière arrive sur l’autel. La lumière est un symbole de Dieu. Cette lumière qui descend sur l’autel et se répand dans toute l’église symbolise aussi les grâces qui nous viennent du ciel. Et ce sera un rappel de l’ouverture qui s’est produite lorsque « la fléche » est tombée. La rosase pourrait avoir la forme d’un diamant taillé. Je présente ce projet en premier lieu pour éviter des tromperies historiques (il ne serait pas raisonnable de faire une fausse rosace gothique) et aussi parce qu’un diamant est le joyau le plus précieux qui existe; la conception de sa taille a été éétudiée pendant plusieurs siècles pour obtenir les meilleurs rayons de lumière. Le diamant taillé au centre de la croisée serait aussi un joyau qui pourrait être offert à Notre Dame dans la restauration qui se fait.
Cette solution est compatible avec le projet original, et enrichit conceptuellement l’approche de l’architecture gothique, en ajoutant l’éclairage zénital au centre de la voûte. La solution que je propose permet de préserver l’identité de Notre-Dame et lui donnera un caractère unique. Je suis convaincu que la fidélité à l’héritage historique exige l’accord de l’identité et du dynamisme. Le maintien de l’identité n’interdit pas certaines modifications mineures, comme le remplacement du plomb du toit et probablement l’allègement de la structure, pour décharger le poids des murs, endommagés par les températures élevées qu’ils ont atteintes pendant l’incendie. Cette solution est compatible avec la flèche de Viollet-le-Duc, car il suffirait de faire en verre le trottoir du balcon qui est à la base de la flèche, qui n’est pas vu de l’extérieur, de sorte que la lumière du soleil est introduite dans la cathédrale à Travers le diamant. Peut-on faire un diamant de ces dimensions? (environ 3-4 m de diamètre). Chez Swarovski, on m’a informé que le plus grand diamant qu’ils ont fait jusqu’à présent est de 80 cm de diamètre et ils pensent qu’ils pourraient atteindre jusqu’à 1,5 m de diamètre; j’ai modifié alors la solution initiale, envisageant un diamant central de 1,5 m entouré d’une couronne de 12 autres petits diamants. La nouvelle solution me plaît encore plus. Le diamant central pèsera environ 300 kg et l’ensemble sera de 450 kg. C’est la solution que je propose. Ils m'ont répondu qu'ils allaient se pencher sur la question, mais je n'ai pas d'autres nouvelles.